Il est très rare qu’un loft se présente comme un lot immobilier indépendant. En effet, ce type de bien très citadin fait souvent partie d’une copropriété. Lorsque cet ensemble comprend uniquement des biens de même type (lofts plus ou moins grands, ateliers, duplex, triplex etc…) on parle alors d’une copropriété de lofts. Une copropriété est une organisation qui se met en place autour d’un immeuble bâti (ou également d’un groupe d’immeubles dont les différentes propriétés sont réparties entre plusieurs propriétaires). Chaque bien est appelé un “lot” et en fonction de sa superficie, représente une quote part plus ou moins importante. Attention de ne pas confondre copropriété et propriété partagée qui sont deux notions différentes l’une de l’autre. La deuxième catégorie concerne uniquement les immeubles bâtis qui ne sont pas répartis en lots malgré la coexistence de plusieurs propriétaires. Dans ce cas, la jouissance (à certaines dates alternées) du bien, le partage de potentiels loyers ou encore le fait de pouvoir bénéficier de certains tarifs réduits se décide entre propriétaires. Dans une copropriété de lofts, chaque propriétaire est responsable de son “lot” avec un droit de jouissance exclusif de la partie privative. Les parties communes d’une copropriété de lofts sont en indivision. Comme pour un logement traditionnel, le propriétaire d’un loft n’a aucune obligation à habiter son bien. Il peut tout à fait décider de le louer dans le cadre d’un bail (ou pour des locations saisonnières). Une copropriété de lofts est regroupée autour d’un syndicat de copropriétaires qui en termes juridiques, représente une “personne morale”. Ce regroupement entre tous les propriétaires de lofts permet d’assurer l’entretien des parties communes, la bonne conservation de l’immeuble ainsi que la défense d’intérêts collectifs.
